Depuis quelques jours, durant le déjeuner pris sur la terrasse, une rainette prend plaisir de chanter quelques mélodies.

Sympathique batracien à la couleur vert pomme caractéristique, la rainette sait donner de la voix au printemps, en particulier les males. Très présente dans les jardins de nos campagnes, mais aussi dans les parcs des grandes villes, elle est un sujet d'observation idéal pour les enfants et les plus grands.

La rainette adore chanter mais aussi se camoufler.

La rainette fait partie de la famille des amphibiens ou batraciens. Chez les amphibiens il y a deux groupes distincts : les urodèles et les anoures.

• Les urodèles sont les amphibiens qui possèdent une queue, c'est à dire, les salamandres et les tritons.
• Les Anoures n'ont pas de queue à l'âge adulte. Les crapauds, rainettes et grenouilles sont des anoures.

Afin de les attirer, Procurez leur un point d'eau en pente douce car elles aiment se reposer dans les zones peu profondes d'où elles ne laissent que sortir leurs beaux yeux. Elles peuvent en plus y pondre sans souci. N'hésitez pas à offrir à la rainette des transats sous la forme de végétaux aquatiques à grandes feuilles comme les nénuphars et les lotus mais aussi des perchoirs pour qu'elle puisse grimper sur les tiges et chasser les insectes à sa guise.

Les rainettes comme la plupart des amphibiens sont les alliés du jardinier. Le mâle est particulièrement vorace et capture nombre de petites proies : limaces, insectes, araignées, cloportes…

En hiver laissez un tas de branchages ou un grand tas de paille non loin de votre point d'eau afin d'offrir un gîte de choix aux rainettes. Elles reviendront ainsi en forme au printemps suivant, prêtes à former leurs joyeuses chorales.

Un des bassins du jardin afin d'accueillir la famille Rainette.

Ces derniers temps, nous observons énormément de mésanges dans le jardin. La mésange bleue est très commune, c’est un des oiseaux du jardin les plus colorés et un des seuls oiseaux bleus visibles en Europe.

Durant l’hiver, nous avons aidés les oiseaux en les nourrissant raisonnablement, construit des mangeoires avec une cagette (Voir lien) afin qu’ils viennent se ravitailler. Très maraudeuses, les mésanges passent leurs temps à explorer chaque branche, trou, à la recherche de nourriture. Dès que nous installons des graines de tournesol ou des boules de graisses, c’est la première présente à l’appel. La mésange est très gourmande et n’hésite pas à chasser les autres oiseaux de plus grosse taille afin d’accéder à son repas. Elle emporte avec elle les graines de tournesol une par une afin de la taper sur une branche à quelques mètres de la mangeoire. Dans la nature, la mésange réalise aussi des courses alimentaires : Elle se nourrit de larves d’insectes.

En ce début de printemps, elles cherchent des cavités naturelles comme des trous dans les arbres, mais aussi des nichoirs.  Une fois son petit nid douillet trouvé, elle bâtit dans la cavité un tapis de mousse, de plumes séchées et de brindilles. Dans le sud, les mésanges bleues y intègrent des plantes aromatiques pour lutter contre les parasites dans leur nid !

Nous avons même observé qu’elles viennent chercher la laine de nos moutons présente dans un de nos pots sur la terrasse.

La période des amours

Avant toute chose, il y a la parade nuptiale. Les mâles se perchent près de ces dames en hérissant la crête, les ailes tremblantes à semi-ouvertes et tombantes. Monsieur offre à manger à Madame. Puis il tente de l’attirer au nid avec de lents glissés. La période de reproduction de la mésange bleue est entre avril et juillet. 9 à 13 œufs sont pondus avec une incubation de 15 jours. Pendant que Madame couve, Monsieur s’occupe de la nourriture de toute sa famille.

Les jeunes oisillons commencent à voler à 20 jours mais ne deviennent entièrement indépendants qu’à 1 mois.

Le saviez-vous ?

La mésange bleue a des sourcils. Ils ne sont pas au-dessus des yeux mais dans leur continuité. En fait la mésange bleue est toujours bien mise avec son regard de braise.

C’est un oiseau qui semble avoir des capacités d’adaptation importantes. Pour l’anecdote, elle a forcé les livreurs de lait britanniques à équiper les bouteilles de lait, laissées sur les parvis des maisons, de bouchons en plastique. Car en effet,  elles réussissaient à percer les couvercles d’aluminium pour y boire le lait et… à apprendre ce comportement à leur progéniture.

Trop souvent arrachées car considérées comme des plantes indésirables, les orties ont pourtant de nombreuses qualités et se révèlent utiles dans bien des domaines. Vous pouvez retrouver par exemple la recette de notre soupe à l’ortie (en cliquant ici). L'ortie constitue aussi une niche écologique importante pour de nombreux insectes qui y trouvent un lieu de ponte, mais aussi le gîte et le couvert. 

Être entourée de dards procure une bonne défense, mais celle-ci a un inconvénient : certains animaux profitent de cette protection pour s’y abriter. Environ 120 espèces animales gravitent autour de l’ortie. Dès ce mois d’avril et jusqu’au mois d’octobre, nous pouvons observer de nombreux invertébrés : escargots, araignées, punaises, coccinelles et leurs larves, cicadelles…et aussi ces insectes qu’on ne rencontre que dans les orties : le charançon de l’ortie, la larve mineuse de la mouche de l’ortie, le puceron de l’ortie et surtout une multitude de chenilles. Ces chenilles qui se nourrissent d’orties sont indifférentes à leurs piquants. Adultes, elles compteront parmi nos plus beaux papillons communs. Sans orties, pas de papillons.

En effet, de nombreuses espèces de papillons naissent sur ces plantes et s’en nourrissent. En s’approchant, nous pouvons remarquer les mues des chenilles qui se sont déjà métamorphosées. Une telle source de nourriture attire de nombreux amateurs comme les mésanges qui viennent capturer les chenilles.

Voici quelques papillons que vous croisez quand vous rendez visite à vos orties dans votre jardin :

Deux fois par an, fin mars et fin octobre, il faut décaler le rythme des animaux : Chien, Chat, Vache,… .Mais ce n’est pas sans poser de problème car les animaux aiment la régularité. Leur rythme naturel est calqué sur la lumière, le jour et la nuit, et non sur l’heure décidée par les humains.

Il y a une part d’inné dans la routine de nos animaux. Certains dorment ou mangent à heure fixe et répètent chaque jour le même rituel au même moment. C’est leur horloge biologique, appelée aussi "rythme circadien", qui fonctionne tout comme chez nous.

Certaines de leurs habitudes découlent de notre rythme, celui auquel nous les avons peu à peu contraints par la force des choses. 

Ce changement d’heure perturbe fortement la traite des animaux d’élevage : Vaches, chèvres, brebis. Si vous avez un producteur à proximité de chez vous, posez-lui la question. Les animaux d’élevage sont conditionnés à passer à la traite chaque jour à heure fixe. Si nous perturbons cette habitude, nous observons une baisse de lactation. Les éleveurs prennent donc garde à décaler l’heure de la traite de 10 à 15 minutes chaque jour.

Nos amis les animaux domestiques sont calés sur notre rythme de vie. Ainsi, votre chien peut par exemple se planter devant le placard de ses croquettes ou devant sa gamelle l’air triste à l’heure où vous lui donnez d’habitude, se montrer agité, se plaindre, sauter derrière la porte à l’heure habituelle de la promenade… Un chat pourra miauler plus que la normale pour réclamer à manger à l’heure habituelle, il pourra également venir vous réveiller le matin une heure avant le réveil…

Modifiez le rythme de votre animal de compagnie en douceur. Adaptez progressivement ses activités. Décalez, petit à petit, de quelques minutes dans les jours qui suivent ses rendez-vous journaliers (repas, promenades…).

Profitons de cette période où nous nous retrouvons en famille chez soi afin de nous reconnecter à la nature et de l’observer, soit de notre fenêtre, ou de notre jardin par exemple.

Avec le mois de mars, la nature émerge de sa torpeur hivernale. Les feuilles vont se déployer peu à peu et les oiseaux vont commencer à nicher. Si ce n’est déjà fait, il faudra donc vérifier que les nichoirs artificiels sont en bon état et que quelques-uns n’ont pas occupés durant l’hiver par des locataires peu scrupuleux. Nous allons aussi avoir le plaisir d’entendre les premiers chants nuptiaux.

Perché sur les branches encore dénudées, le pouillot véloce égrène inlassablement ses deux notes très caractéristiques et facilement identifiables « tsyiep-tsyiep » à l’origine de son surnom français le compteur d’écus.

Dès son retour d’Afrique à partir de fin mars, le rouge-queue à front blanc males commencent aussitôt à chanter. Il est reconnaissable grâce à la tache blanche pur qui orne son front.

Petit oiseau au plumage jaune verdâtre strié, le serin cini fait entendre sin chant, un gazouillis rapide et continu de trilles aigus lancé du haut de son perchoir. Les couples se forment aussitôt et les pontes commencent dès la fin du mois.

Reconnaissable avec son dos vert olivâtre, le verdier male émet son chant lancinant durant une bonne partie de la journée, perché au sommet d’un arbre.

Avez-vous déjà remarqué ou entendu ses oiseaux dans votre jardin, de votre fenêtre ou peut être dans la nature ? La saison des amours dans la nature est lancée.

Si vous souhaitez entendre d’autres chants d’oiseaux comme la mésange, le merle, la grive musicienne, rendez-vous  à l'article:

Concours de chants chez les oiseaux