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Par aromes_tanargue le 29 Mars 2014 à 08:22
Evan, jeune apiculteur en herbe, a réalisé sa première visite dans le monde des abeilles, il a adoré
L'enfumage
L'ouverture de la ruche
La mise en place du sirop
"C'est trop bien!"
Pendant ce temps là, Lisa, sa sœur, sème les salades.
Puis, Evan et Lisa ont préparé chacun leur nouvelle ruche pour cette année. Ils ont réalisé une peinture ocres-farine totalement naturel.
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Par aromes_tanargue le 13 Décembre 2012 à 18:00
"L'abeille, quand elle récolte le miel, ne coupe pas la fleur ... »
Proverbe Tzigane
En ce début de mois d’août, le moment de la récolte est arrivé. Le résultat d’une saison de relation, d’approches, de découvertes, d’écoute entre l’abeille et l’homme.
Nous avons débuté au mois de février avec deux ruches, pour arriver à 12 ruches aujourd’hui. Tout l’été, nous avons placé sur les ruches des hausses dont chacune contenait dix cadres vides.Quand la hausse est pleine, nous en ajoutons une autre.
Nous avons récolté 6 hausses pleines sur les douze installées afin de laisser aux abeilles des réserves pour la saison hivernale. Direction l’extraction afin de mesurer la récompense du prodigieux effort des abeilles. Il faut 900 abeilles travaillant un jour en entier pour récolter un demi-kilogramme de nectar brut dont seulement une partie pourra être transformée en miel.Pour l’extraction un minimum de matériels est nécessaire. Couteau à désoperculer, extracteur, maturateur… Heureusement un ami a sympathiquement prêté le sien.
Après une journée d’effort (pour nous), mais pour les abeilles se sont des mois…, le résultat est là : 65 Kilos de ce précieux nectar.
La désoperculation
L'extracteur
Miam, Miam
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Par aromes_tanargue le 13 Décembre 2012 à 07:24
Quelques photos de la capture d'un second essaim…
Où est l'essaim?
Bienvenue dans votre nouvelle maison
Allez les filles, c'est l'heure...
« Le bonheur pour une abeille est d’exister.
Pour l’homme, c’est de le savoir et de s’en émerveiller. »
Jacques Yves Cousteau
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Par aromes_tanargue le 12 Décembre 2012 à 08:27
En cette fin d’avril, Petite balade devant les ruches, pour observer le champ d’envol des abeilles, et surprise, un essaim se forme sur un des acacias devant le rucher. Un spectacle magnifique à observer.
Mais pourquoi mes abeilles quittent précipitamment la ruche, leur maison ? Envie de nouveauté ou de vacances, le propriétaire n’est-il pas sympa avec eux…? Nous allons le découvrir.
L'essaimage est à la base de l'apiculture pratiquée depuis des millénaires. C’est le seul moyen pour l’espèce de se multiplier et de conquérir de nouveaux territoires sans l’intervention de l’homme. Cette pratique, vient à disparaître, car un essaimage signifie point ou peu de récolte de la ruche dans l’année. Les apiculteurs professionnels privilégient des « divisions » de ruches. Mais allons observer ce qui se prépare à l’intérieur de la ruche.
La colonie s’est développée très rapidement, la reine « Apis » vient de fêter son deuxième anniversaire mais se sent vieillir, elle a du mal à pondre, les ouvrières le sentent. Le phénomène de l’essaimage est déclenché. Les ouvrières construisent plusieurs alvéoles, appelées « cellules royales » destinées à recevoir la nouvelle reine « Mellisa ».
Quelques jours avant la naissance de « Mellisa », une activité toute particulière dans la ruche. Les abeilles se gorgent de miel. Elles le transformeront ensuite en cire pour construire leur nouvelle ruche. Quand elles sont prêtes, l’essaim quitte la ruche avec la veille reine « Apis ». En moyenne, l’essaim compte 20 000 ouvrières et va se poser sur une branche ou un autre support en attendant de trouver un nouveau logement.
Deux à trois jours après Mellisa naît dans la ruche, et nous avons proposé à « Apis » et ses ouvrières une nouvelle ruche appelée pour la peine « Acacia ».
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Par aromes_tanargue le 11 Décembre 2012 à 18:53
Peut-on capturer un essaim en jouant de la musique !
Je sais, vous me voyez déjà avec ma flûte comme un charmeur de serpent. Mais l’histoire était très sérieuse dans le temps. Je vous confie la recette, non testée par mes soins à ce jour.
La coutume de faire de la musique (si cela peut s’appeler ainsi), c’est-à-dire de frapper sur un instrument sonore, casserole, poêlon, etc., à la sortie d’un essaim, remonte à une très haute antiquité….au droit Romain.
Le droit Romain qui régissait toutes choses, avait prévu que lorsqu’un essaim sortait d’une ruche d’un « mouchier » (apiculteur), le propriétaire de la ruche avait un droit de suite. Il pouvait pénétrer sur des terrains appartenant à des tiers pour récupérer son essaim. Mais à cette époque, les petits larcins étaient fréquents. Aussi, pour bien prouver que le mouchier poursuivait un essaim et n’avait aucune intention malhonnête, le mouchier faisait du bruit en tapant sur un objet métallique. Comme les mouchiers avaient une réputation d’être un peu sorcier, les autres paysans pensaient que c’était un « truc » des mouchiers pour faire se poser les essaims…